Lampropeltis triangulum syspila


Femelle de 2010  de chez Grüße Thorsten



Mâle de 2010  de chez Grüße Thorsten





Fiche  de maintenance du Lampropeltis triangulum syspila

 

Nom commun : Faux-corail rouge (Cope 1889)

Répartition : Les lampropeltis triangulum syspila ont une aire de répartition assez vaste qui s’étend sur 8 états. Plus exactement à l’Est du Kansas, au Missouri, au Sud de l’Iowa, au Sud de l’Illinois, au Sud-Ouest de l’Indiana, le Kentucky, l’Ouest du Tennessee et au Nord de l’Arkansas.

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Biotope : Ce serpent affectionne principalement les pâturages rocailleux, les clairières rocheuses et les abords boisés. Il passe la majeure partie de ses journées cachés dans les anfractuosités des roches, sous les pierres, mais aussi sous les tas de bois et de feuilles mortes.

Description : Ce lampropeltis possède entre 18 et 30 tâches rouges en forme de selles bordées de noirs le tout lui-même entourés d’une couleur de fond blanc pâle à crème. Les selles se transforment en anneaux au alentour de la queue. La partie ventrale est principalement blanche incrustée de petites tâches noires. La tête est essentiellement rouge, bordée de noir avec quelques tâches claires prés du museau, du menton et des lèvres. Les bébés sont identiques aux adultes, mais leurs couleurs sont bien plus vives.

Taille : Cette couleuvre atteint généralement entre 50 et 90 cm à l’âge adulte, mais il arrive parfois que certains spécimens mesurent jusqu’à 100 cm.

Maintenance : Un terrarium de 80 x 40 x 40 cm aménagé d’une ou deux cachettes suffira pour maintenir un seul spécimen (attention à l’ophiophagie). Les températures varieront entre 24 et 29°C le jour, voir parfois 31°C au point chaud et entre 21 et 24°C la nuit. L’hygrométrie quant à elle avoisinera 55 à 70%.

Alimentation : En milieu naturel, ce reptile consomme principalement des lézards, de petits serpents et des rongeurs. Alors qu’en captivité, il  préférera les petits rongeurs tels que souris blanches sub-adultes, les sauteuses de souris africaines, les blanchons de gerbille et les rosés de rat. Concernant les juvéniles, il est parfois un peu difficile de les démarrer, surtout que ceux-ci sont plutôt petits à la naissance. On est donc parfois obliger  d’utiliser de petits subterfuges, comme par exemple imprégner un rosé de l’odeur d’un lézard en le frottant sur ce dernier. On peut aussi proposer un morceau de queue de souris adulte de 2 à 3 cm ou encore gaver l’animal avec de petits morceaux de rosé.

Reproduction : Sexuellement mâture vers l’âge de 2 à 3 ans, ce lampropeltis s’accouple généralement au printemps, voir au début de l’été après une période de repos d’environ 3 mois. La femelle pondra entre 6 et 10 œufs qui seront incubés à environ 27 – 28°C avec un taux d’humidité assez important et écloront après 6 à 8 semaines. Les bébés sont très nerveux durant les premiers mois de leur vie, il est donc préférable de les maintenir individuellement dans une petite boite opaque afin de leurs éviter un stress inutile.

Observations : Ce serpent est plutôt craintif et le montre assez facilement, surtout lorsqu’il s’agit de juvénile. Souvent, il essaiera de vous intimidez en se dressant et en faisant vibrer sa queue, il n’hésitera pas non plus à frapper ou encore à excréter un musc nauséabond. Il faudra donc habituer l’animal aux manipulations en le prenant plusieurs fois par semaine. Il est assez peu fréquent en milieu naturel et plutôt rare en captivité, bien que très prisé par les éleveurs connaisseurs vu l’éclat de ses couleurs.

Différentes phases existantes : Il existe à ma connaissance qu'une seule phase de lampropeltis syspila qui est l'hypomélanistique.