Lampropeltis triangulum gentilis
Femelle de 2010 de chez Heinz Schulz


Mâle de 2010 de chez Heinz Schulz


Fiche de maintenance du Lampropeltis triangulum gentilis
Nom commun : Faux-corail des plaines centrales (Baird & Girard, 1853)
Répartition : L’aire de répartition de ce serpent est assez vaste puisqu’elle s’étend du Nord du Texas jusqu’au Sud du Nebraska en passant par l’Oklahoma, le Kansas et l’Ouest du Colorado.
Biotope : On croise cette couleuvre principalement dans les prairies rocailleuses, les abord boisés et les clairières rocheuses où elle reste caché sous les pierres ou les roches calcaires.
Description : Il existe de nombreuses colorations différentes chez le gentilis, variant principalement en fonction de leur provenance géographique. La tête est tout le temps noire, mais le museau peut soit être totalement noir, soit noir moucheté de blanc, soit à l’inverse tout blanc parsemé de tâches noires. Le corps est généralement composé de 20 à 32 bandes rouges pouvant aller parfois jusqu’au brun en passant par l’orange. Leur taille est variable, mais de manière générale les bandes rouges font à peu de choses prés le double des anneaux blancs et environ 4 fois la taille des noirs. Concernant les blancs, ils peuvent variés du gris au jaune en passant par le crème. La face ventrale de la majeure partie des individus est essentiellement blanche marbrée de noire. Il arrive toutefois que quelques spécimens aient le ventre totalement noirs ou blancs.
Taille : A la naissance les bébés mesurent entre 12 et 20 cm pour ensuite atteindre entre 45 et 90 cm à l’âge adulte, voir un peu plus d’un mètre pour certains.
Maintenance : Vu la petite taille de ce serpent, un terrarium de 80 x 40 x 40 cm sera amplement suffisant pour 1 individu. Le gentilis est assez nerveux, il faut donc disposer quelques cachettes afin qu’il puisse s’y retirer s’il le désire. Le gradient thermique oscillera entre 24 et 29°C, voir 31°C au point chaud le jour et entre 22 et 24°C la nuit. L’hygrométrie quand à elle s’étalera entre 55 et 70% selon les saisons.
Alimentation : Dans son milieu naturel le faux corail des plaines centrale se nourrit principalement de petits lézards tels que des Eumeces, des sceloporus et des cnemidophorus, mais aussi de petits rongeurs comme des peromyscus (souris) ou des campagnols, ainsi que des serpents de petites tailles comme des sonora ; des tantilla et des tropidoclonion.
En captivité, les adultes se nourrissent surtout de souris sub-adultes. Concernant les bébés, ils sont parfois difficile à démarrer, il faut donc souvent faire preuve d’ingéniosité. Pour ma part, j’essaie en premier avec un rosé décongelé, puis si cela ne fonctionne pas j’essaie avec un rosé vivant d’un jour, puis avec un décongelé frotté sur un lézard et enfin si cela ne donne toujours rien je frotte un rosé vivant sur un lézard. Si malgré toutes ses astuces rien n’y fait, il faudra alors gaver les récalcitrants. Vu la petite taille des bébés, j’utilise des morceaux de queue d’environ 2 cm de souris adulte décongelée. Après 7-8 nourrissages de ce genre, j’utilise des têtes de souriceaux décongelés, puis par la suite je les donne complets.
Reproduction : Ce petit colubridae est prés à se reproduire lorsqu’il atteint l’âge de 2 à 3 ans. Ce n’est qu’après une hibernation d’environ 3 mois que la femelle sera réceptive à l’accouplement. Trente à quarante jours après, elle pondra de 2 à 9 œufs qui seront mis à incuber à une température d’environ 28°C. Ceux-ci écloront environ 2 mois plus tard.
Observations : Le gentilis est l’une des rares sous espèces de triangulum de mœurs diurne. En effet, même s’il passe plusieurs heures cachées sous une pierre, il reste très actif et préfère chasser le jour. Toutefois, il lui arrive d’être nocturne lors de journée trop chaude en été.
D’un caractére plutôt nerveux, il préférera la fuite à l’affrontement, il ne manquera pas au passage d’excreter un musc nauséabond.
C’est une espèce moyennement fréquente en milieu naturel, assez peu fréquente chez les terrariophiles nord-américains et plutôt assez rare chez les passionnés européens.
Différentes phases existantes : Quelques spécimens de phase anerythristic ont été trouvé à l’état sauvage, mais ceux-ci n’ont pas reproduit en captivité.
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